Editorial du numéro 267 de LA LORRAINE ROYALISTE

Publié le par Philippe SCHNEIDER

L’année 2008 s’est terminée, elle a été difficile pour beaucoup qui souffrent de la crise économique. En Lorraine, des fermetures d’usines ont lieu comme Klébert à Toul ou sont annoncées comme Rataflac, entreprise à direction finlandaise qui, ayant fini de rentabiliser les subventions reçues, « délocalise » dans un pays de l’Est, c’est l’Europe et la mondialisation !… La crise économique aura au moins servi à montrer – malgré la propagande des pouvoirs politiques, financiers, médiatiques qui veulent nous démontrer le contraire – que l’Europe supra-nationale, celle que l’on veut nous construire de Bruxelles, n’a servi à rien : tous les plans de relance sont nationaux et uniquement nationaux, même s’il y a une concertation mais aussi bien avec nos partenaires qu’avec la Chine, le Brésil… Il est hélas probable que la crise est loin d’être terminée et que nous aurons beaucoup de difficultés pour tenter de la contrer, prisonniers que nous sommes de l’Euro et des accords de libre-échange imposés par l’Union Européenne. Par ailleurs, la situation internationale s’aggrave, particulièrement au Moyen-Orient, Palestiniens et Israéliens semblent tout faire depuis longtemps pour qu’aucun accord sérieux ne puisse se faire. Je crois qu’il y a eu une possibilité d’accord, c’était du temps d’Arafat qui, seul, pouvait imposer ses vues à tous les Palestiniens. Pour cela, il aurait fallu que les Israéliens acceptent de parler sérieusement avec lui, ils ne l’ont jamais voulu… Lui mort, il n’y a personne ayant assez de charisme pour prendre sa succession. Dès lors les extrémistes du Hamas (qu’Israël a favorisés au départ pour « casser » le monopole de l’OLP, ne l’oublions pas) ne peuvent que progresser. Ajoutons que le fait qu’Israël soit en période électorale n’améliore pas les choses. Il faut simplement espérer qu’un « cessez le feu » au moins provisoire soit accepté des deux côtés (et si notre Président aide un peu à cela, ce serait un bien), que les massacres de civiles cessent, et que ce conflit ne se propage pas ailleurs, particulièrement au Liban. Dans ce dernier pays, où la situation s’améliore, tous les partis semblent bien conscients du danger, mais une provocation interne ou externe peut très vite dégénérer, on annonce déjà des survols importants (illégaux) d’avions israéliens au-dessus de villes libanaises. Il est vrai que c’est régulier ! Dans ce monde perturbé dans tous les domaines, notre Président semble être partout présent, prêt à donner à des réponses, souvent improvisées, justement ! Il y a des bonnes et des moins bonnes choses. Ainsi, comme le remarque Hilaire de Crémiers, il lance quelques bonnes idées sur la décentralisation, une vraie avec des régions qui s’organisent elles-mêmes : ainsi pourquoi deux « Normandies » ? Une Bretagne amputée de sa capitale ducale ? Une Alsace avec deux départements ? a-t-il fait remarquer. Et c’est juste : une vraie décentralisation ne doit pas se régler de Paris mais que chacun s’organise comme il veut. Mais voilà qui est très anti républicain : c’est anti égalitaire ! Aussi, j’ai des doutes que ça puisse aller bien loin. Et puis, pour réaliser une vraie décentralisation, il faut un pouvoir fort et indépendant à Paris, ce qui n’est pas le cas avec la république et l’Europe ! D’un autre côté, il insiste pour des réformes non seulement inutiles mais nuisibles, comme le travail du dimanche. Certes, il semble avoir un petit peu reculé mais en augmentant quand même le nombre de dimanches ouverts et les exceptions. Il veut procéder par étapes, le résultat sera le même. Il semble qu’il y ait là une volonté anti catholique, anti familiale venant de lui ou qui lui est dictée par quelques… sectes… Notre espoir est et restera uniquement dans une France qui se retrouve, enracinée dans son histoire, ses traditions (qui doivent, bien entendu, être critiques) pour aller de l’avant et montrer l’exemple aux autres Nations. Mais pour cela, vous le savez, il faut qu’elle retrouve son Roi. Justement, l’espoir renaît aujourd’hui et vous pouvez le constater avec les interventions de notre jeune Prince le Duc de Vendôme que nous reproduisons régulièrement. Pour nous, à La Lorraine Royaliste, nous continuons le combat, avec de nouveaux collaborateurs (il n’y en pas assez) qui rejoignent les anciens. Chacun avec ses sensibilités, ses idées, son style, enrichit le journal (je rappelle à ce sujet que seul l’Editorial engage le journal). Philippe SCHNEIDER

Publié dans Le Journal

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