Editorial du numéro 275 de LA LORRAINE ROYALISTE

Publié le par Philippe SCHNEIDER

Souvenez-vous, juste avant l’an 2.000, certains ont voulu ressusciter la « grande peur de l’an 1.000 »… à leur profit. Ainsi, il fut annoncé partout que tout notre système informatique ne « passerait pas » l’an 2.000, que nous allions à une catastrophe et que, pour l’éviter, la seule solution était d’investir massivement dans du matériel nouveau prévu pour passer ce  « cap » ». »Les » scientifiques furent mobilisés pour confirmer cette hypothèse. Ceux qui la contredisait étaient considérés comme des ignares qu’il convenait de « faire taire » car contredisant « la science » et, de fait, la grande presse écrite, parlée ou télévisée les ignora ; disons le clairement, les censura. Il est vrai qu’il y avait de considérables intérêts économiques en jeu : changer la majorité du matériel informatique, d’où des profits colossaux pour les industries de cette filière.  On sait maintenant que tout cela était faux, que le matériel a parfaitement « passé l’an 2.000 ». On peut considérer qu’il s’agit là d’une vaste « opération commerciale » parfaitement réussie. Au moins n’était-elle pas trop grave car le matériel informatique vieillit très vite…

 

Pourquoi reparler de cette déjà vieille escroquerie, me direz-vous ? Simplement parce que je pense que l’on veut nous refaire la même chose avec le « réchauffement de la terre » et les mesures à prendre rapidement pour y mettre fin et ceci au grand profit de quelques uns…

Car enfin, nous assistons aux mêmes phénomènes : des scientifiques viennent tous les jours nous expliquer que nous sommes responsables du réchauffement climatique qui est une réalité (on n’a pas le droit de le contester !). Ceux qui contestent ce réchauffement (certains même prévoient un refroidissement dans les décennies à venir), ou ses causes se voient interdire de parler, même de travailler à leurs recherches, sauf les plus connus qui sont diabolisés. Pourquoi les censurer si l’on est aussi sûr de sa vérité « scientifique » ?  Pourquoi l’on fait à grand renfort de publicité de grands films – dont les images sont souvent « arrangées » - de rapport d’organismes « scientifiques » dont on a soigneusement « expurgé » tout ce qui ne va pas dans le sens voulu ? Vu les très importants « dons » qui vont à ces organismes, il y a sûrement de très gros profits à réaliser…

 

Il est vrai qu’il y a des gaspillages, des ressources utilisées sans discernement. Un vieil adage nous dit que nous devons utiliser les ressources mises à notre disposition par la nature « en bon père de famille ». Ceci signifie que nous ne devons pas faire n’importe quoi, gaspiller.

 

Ainsi, pour ne prendre qu’un exemple, pourquoi continuer, sous prétexte de « libéralisme », faire effectuer des milliers de kilomètres à des produits qui pourraient être fabriqués sur place, même si le prix n’est pas exactement le même (et encore !, pour quelques temps !) car enfin, ce qui pollue le plus, c’est bien le transport… Pourtant, les « experts » réunis à Copenhague ne trouvent rien à redire à cela. Comme c’est bizarre ! Les « écologistes » auraient-ils des intérêts dans les entreprises de transport ? Où tout bêtement, cela serait-il contraire à leur idéologie ?

Il apparaît qu’il y a actuellement un certain réchauffement de la planète qui durera un temps inconnu et qui se poursuivra ou sera suivi d’une période de refroidissement comme cela s’est toujours passé dans l’histoire. Ceci est dû pratiquement uniquement au soleil, en particulier à l’importance des éruptions qui y ont lieu. Une véritable politique sérieuse consisterait déjà à en prévoir les conséquences et à y palier dans la mesure du possible, surtout sur nos rivages et dans certaines îles. Ce n’est pas nouveau : Souvenons-nous qu’il y a aujourd’hui des  villes à l’intérieur des terres qui furent des ports et que le Groenland ne fut pas toujours dans les glaces….

 

S’adapter, donc, mais aussi avoir une saine gestion de nos biens et de la nature, sans idéologie.

Cette politique ne peut être celle des politiciens et des grands groupes financiers qui nous gouvernent et c’est heureux qu’à Copenhague rien ne fut décidé. De toutes les façons, cela n’aurait pas été respecté par beaucoup de pays.

 

Une politique respectant la nature se fera pays par pays même s’il peut y avoir des idées d’orientations internationales comme a su le faire notre Saint Père le Pape Benoît XVI. Pour que des nations comme la nôtre prennent des dispositions de saine gestion de la nature, il faut qu’elle ait le temps devant elle, donc un gouvernement qui ne cherche pas de solutions immédiates qui n’existent pas mais des réalisations au long terme.  En somme, il ne faut pas un régime comme le nôtre actuellement dont l’horizon est constitué par la prochaine élection. Seule, en France, la Monarchie Royale a le temps devant elle, donc peut avoir une politique véritablement respectueuse de la nature tout en développant le pays et lui rendant sa puissance.

 

PS : je ne sais si vous recevrez ce numéro avant ou après Noël, cela ne m’empêche pas de vous souhaiter un bon et joyeux Noël en famille.


Philippe SCHNEIDER

Publié dans Le Journal

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